Dual Orb: Seireiju Densetsu (Super Famicom)
Développeur : Prism Kikaku
Éditeur : I’MAX
Date de sortie : 16 avril 1993
Dual Orb est l’un de ces RPG japonais que quasiment aucun joueur occidental ne connaît, développé sur Super Famicom par la société Prism Kikaku. Cela ne vous dit rien ? Bah, c’est une maison de développement créée par d’anciens employés de SunSoft (très grosse société japonaise) qui sera restructurée en 1994 et qui par le biais d’acquisitions deviendra… Nippon Ichi Software, rien que ça ! Ah, vous voyez que c’est intéressant, ce que je vous raconte…
Dual Orb n’est pas un tactical-RPG, ce qui prouve très clairement que la société n’était pas encore devenue ce qu’elle est aujourd’hui (le T-RPG est le fonds de commerce de Nippon Ichi). Et on peut même dire que ce RPG au tour par tour est excessivement, mais alors EXCESSIVEMENT classique. Rien ne viendra vous étonner si jamais vous avez déjà joué aux premiers Dragon Quest, ce titre en étant très clairement un duplicata au rabais.
Ne vous méprenez pas, je ne veux pas dire par là que le jeu est mauvais, mais qu’il est simplement très opportuniste. Avec une intrigue basée sur des dragons (l’un d’entre eux va même vous donner votre quête principale), des combats au tour par tour vus de derrière et des sauvegardes à l’église, on sent tout de même que l’inspiration n’est pas anecdotique. Malheureusement, les options de combat basiques, les graphismes sommaires, et l’absence de relief dans la narration n’aide pas à faire sortir ce titre du lot. Les musiques, par contre, sont vraiment appréciables et rendent le périple moins long.
Verdict : 13/20
D’une platitude évidente doublée d’une réalisation assez pauvre (quand il faut mettre une femme en porte-jarretelles sur la jaquette, c’est qu’on a besoin d’attirer le client), Dual Orb: Seireiju Densetsu n’est pas vraiment le RPG qui a révolutionné le monde. Par contre, il est celui qui a engendré quelque chose de vraiment bien : une excellente suite. Chose rare dans le monde du jeu vidéo en général, Dual Orb II est bien meilleur que son prédécesseur et montrera largement aux Japonais les qualités de la future société Nippon Ichi.
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